Le Tour du jour en quatre-vingts mondes
15.12.20 - 11.12.22
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes
15.12.20 - 11.12.22
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes
15.12.20 - 11.12.22
Au premier plan, Dominique Ghesquière. Au second plan, Vivian Suter. Dépôt du Centre national des arts plastiques. Vue de l’exposition "Le Tour du jour en quatre-vingts mondes" au Capc. Photo Arthur Péquin
Vue de l’exposition "Le Tour du jour en quatre-vingts mondes", Capc Musée d'art contemporain de Bordeaux, (15.12.2020 -11.12.2022). Photo Arthur Péquin

Empruntant son titre à un recueil de textes de Julio Cortázar, l’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes revisite les œuvres majeures de la collection du Capc sous l’angle de systèmes de représentation renouvelés du monde. 

Du
15.12.20
au
11.12.22

Commissaire : Sandra Patron

8€ / 4,50€, tarif réduit / 2€ pour les étudiants

À l’instar d’autres musées européens, le Capc a construit et développé sa collection sur un socle majoritairement masculin et anglo-européen, alors même que, depuis le 17e siècle, l’histoire commerciale et culturelle de Bordeaux s’écrit à travers son rapport avec l’Afrique, l’Asie et les Amériques. À une époque où les contextes culturels, sociaux et politiques conditionnent l’interprétation du spectateur comme de l’historien de l’art, il devient désormais essentiel de porter un nouveau regard sur les collections publiques, qui se doivent d’acter le passage à un monde multipolaire et remettre en lumière un ensemble d’artistes dont l’importance, pour diverses raisons, a été minorée par une histoire occidentale de l’art. Le mouvement de décentrement culturel sans précédent auquel nous assistons depuis plusieurs décennies, mais dont nous ne mesurons que depuis peu le séisme culturel, politique et sociologique qu’il génère, impose une réévaluation des collections publiques qui prenne en compte les processus complexes à l’œuvre dans la mondialisation.

L’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes génère des dialogues entre artistes d’origines géographiques, de genres et de générations diverses et postule que de nouveaux récits de l’art sont possibles et souhaitables. Si elle se nourrit d’expositions récentes autour de ces questions, à l’instar de Modernités plurielles au Centre Pompidou en 2015 ou Intense Proximité au Palais de Tokyo en 2012, elle s’en démarque dans la mesure où, comme son titre le suggère, elle assume pleinement sa dérive poétique.

Pour opérer ce dialogue, le Capc s’est associé au Centre national des arts plastiques, par le biais d’un dépôt conséquent d’œuvres d’artistes originaires de régions extra-européennes, mais dont la démarche singulière déjoue tout déterminisme qui consisterait à réduire leur identité à un genre, une génération ou un contexte géographique déterminé. Ce nouveau corpus vient s’articuler avec des œuvres de deux décennies charnières dans l’histoire des acquisitions du Capc – les années 1980 et 1990 – pendant lesquelles s’est construite la colonne vertébrale de la collection du musée.

 

Avec des œuvres de : Collectif Abounaddara, Leonor Antunes, Kader Attia, Cornelius Augustt Azaglo, Fayçal Baghriche, Ismaïl Bahri, Maja Bajević, Olga Balema, Bernd & Hilla Becher, Nina Beier, Cecilia Bengolea, Hicham Berrada, Hemali Bhuta, Jean-Charles Blais, Valérie Blass, Sylvie Blocher, Iñaki Bonillas, Ricardo Brey, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Sol Calero, Mariana Castillo Deball, Rosemarie Castoro Alejandro Cesarco, Cathy de Monchaux, Abigail DeVille, Daniel Dezeuze, Thea Djordjadze, Harun Farocki, Malachi Farrell, Chohreh Feyzdjou, Adriana García Galán, Dominique Ghesquière, Liam Gillick, Fernanda Gomes, Félix González-Torres, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh & Hesam Rahmanian, Simon Hantaï Jenny Holzer, Rebecca Horn, Koo Jeong-A, Anne-Marie Jugnet, Seydou Keïta, Mike Kelley, Julije Knifer, Zoe Leonard, Sol LeWitt, Richard Long, Benoît Maire, Didier Marcel, Randa Maroufi, Mario Merz, Annette Messager, Mehdi Moutashar, Vik Muniz, Adi Nes, Shirin Neshat, Hitoshi Nomura, Dennis Oppenheim, Gabriel Orozco, Bruno Pélassy, Dan Peterman, Pratchaya Phinthong, Jack Pierson, Liliana Porter, Younès Rahmoun, Yvonne Rainer, Neda Razavipour, Lili Reynaud Dewar, Sarkis, Jorge Satorre, Richard Serra, Malick Sidibé, Haim Steinbach, Vivian Suter, Oussama Tabti, Wolfgang Tillmans, Jean-Paul Thibeau, Lee Ufan, Jan Vercruysse, Kelley Walker, Lawrence Weiner, Ezra Wube, Chen Zhen, Andrea Zittel.

 

Commissaire : Sandra Patron,
assistée d'Anne Cadenet, Valérie Lantignac, Maud Moritz et Milena Páez-Barbat

 

Une exposition réalisée en partenariat avec le Centre national des arts plastiques

A voir aussi
A voir aussi
A voir aussi