Olu Ogunnaike, Miettes
04.11.21 - 27.03.22
Olu Ogunnaike, Miettes
04.11.21 - 27.03.22
Olu Ogunnaike, Miettes
04.11.21 - 27.03.22
Vue de l'exposition Olu Ogunnaike, "Miettes", Capc Musée d'art contemporain de Bordeaux, (04.11.2021–27.03.2022). Photo Arthur Péquin
Vue de l'exposition Olu Ogunnaike, "Miettes", Capc Musée d'art contemporain de Bordeaux, (04.11.2021–27.03.2022). Photo Arthur Péquin

Olu Ogunnaike travaille la matière bois sous toutes ses formes : de la sciure au charbon en passant par la résine. Il travaille aussi les mémoires que le bois contient. La manipulation du bois l’amène à se poser la question de l’origine de la matière dont il fait usage, de ses racines, ainsi que des gestes et outils qu’il emploie. Sous couvert d’une esthétique minimale, à priori inhospitalière, sa pratique fait la part belle à des moments de convivialité, auxquels vous êtes invités.

Du
04.11.21
au
27.03.22

Commissaire : Cédric Fauq

Tarif :

7€ / 4€ (tarif réduit)

Lors de sa première visite au Capc, alors qu’il préparait cette exposition, Olu Ogunnaike s’est tourné vers les poutres en pin qui peuplent les hauteurs de l’Entrepôt Lainé, un premier pont vers la forêt des Landes. Il y avait alors une nécessité : celle de faire parler ce bois – l’ossature de ce bâtiment –, et d’en extraire les strates d’histoires.

Un premier geste s’imposa à l’artiste : celui de poncer les poutres du musée pour en obtenir de la poudre de bois, ses miettes. Comme une manière de caresser l’espace tout en le bousculant. Cette poudre, qui ressemble à la fois à des cendres et à de la cannelle, Olu Ogunnaike l’utilise comme matériau pour certaines œuvres présentées dans l’exposition.


Commissaire : Cédric Fauq

 

Olu Ogunnaike est né en 1986, Londres, Royaume-Uni.
Considérant les arbres comme dépositaires de la mémoire des lieux et des communautés au sein desquelles ils poussent, Olu Ogunnaike cite le bois comme marqueur de rencontres possibles : entre passé et présent ; entre les gens et les espaces qu’ils habitent. Il s’intéresse aux liens qui peuvent être tracés entre les humains et les arbres, marquant le moment ou un arbre est déraciné d’un cadre géographique et place dans autre, ou il pourrait être transformé. Cette histoire ‒ de la nature composite et accumulative de nos identités ‒ sont inextricablement liées à la communauté, au travail et à la transaction d’échange.

 

Cette exposition bénéficie du soutien de l'association des Amis du Capc.

 

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