IΔO Explorations psychédéliques en France, 1968-∞
28.11.08 - 08.03.09
IΔO Explorations psychédéliques en France, 1968-∞
28.11.08 - 08.03.09
IΔO Explorations psychédéliques en France, 1968-∞
28.11.08 - 08.03.09
Au premier plan d'une vaste nef sombre, sur un socle bas, rond et blanc , une mousse blanche s'échappe de cinq cylindres transparent remplis d'un liquide bleu clair. Au fond devant un grand rideau rouge, une installation de forme oblique figure une sorte d'oeil.
Vue de l'exposition "IΔO Explorations psychédéliques en France, 1968-∞", Capc Musée d'art contemporain de Bordeaux, (28.11.2008 - 08.03.2009). Photo Hervé Mirabail

IΔO, entre installation, scène et sculpture, est une tentative d’exposition de l’expérience psychédélique. À partir d’une exploration inédite de la constellation d’artistes actifs en France à partir de la fin des années 1960, une équipe curatoriale pluridisciplinaire, en collaboration avec l’artiste Lili Reynaud Dewar, mêle à un corpus exceptionnel d’archives, d’objets et d’œuvres un programme foisonnant croisant films, concerts, rencontres et projets spécifiques d’artistes.

Du
28.11.08
au
08.03.09

Commissaires : Yann Chateigné, avec Axelle Blanc et Tiphanie Blanc

Aujourd’hui, une nouvelle génération d’artistes puise aux sources du psychédélisme historique pour amener ce que l’on a pu appeler troisième révolution psychédélique – la deuxième étant l’émergence de la culture électronique à la fin des années 1980. IΔO constitue dès lors le premier éclairage jamais porté sur le psychédélisme entendu depuis le contexte français et ses nombreuses ramifications internationales. Se fondant sur la notion d’expérience, IΔO propose la traversée, trois mois durant, du psychédélisme d’hier et d’aujourd’hui. Un festival de trois jours, rassemblant près de trente formations musicales et associant projections, lectures et conférences inaugurent la manifestation les 28, 29 et 30 novembre 2008 dans la spectaculaire nef du CAPC.

 

Le terme «psychédélique», signifiant étymologiquement «rendre clair, visible» ou «libérer l’esprit» apparaît aux Etats-Unis dès la fin des années 1950 pour décrire l’effet d’altération de la perception que produisent certains psychotropes: l’ouverture des portes de la perception. De la modification de la conscience à la transformation des consciences, c’est au cœur des révoltes des années 60 que le terme est globalement diffusé. Dans l’ensemble des domaines de la culture, de multiples artistes tentent alors de restituer l’expérience psychédélique par différentes médiations. Or, si ces dernières années plusieurs manifestations ont pris le parti du contexte anglo-saxon, aucune ne s’était encore intéressée à la réalité de cette scène envisagée depuis la scène en France.

 

Ainsi IΔO, dont le nom est inspiré des paroles d’une chanson du groupe de rock psychédélique Gong, base son approche sur cette expérience singulière, aux confluences de la musique, de l’écriture et de la poésie et du happening, de l’art, du cinéma et de la télévision, du graphisme, du design, des comics, de la presse indépendante et de la mode. Cette méthodologie permet, d’un point de vue historique, de reconfigurer un réseau de relations historiques à l’intérieur de la scène artistique de l’époque, d’un point de vue muséal de reconsidérer des expériences majeures parfois laissées pour compte car elles n’ont laissé que peu de traces matérielles, ou encore de réévaluer un certain nombre de projets esthétiques considérés comme sous-culturels.

 

Commissaires : Yann Chateigné, avec Axelle Blanc et Tiphanie Blanc

 

En collaboration avec Corner, ali_fib, monoquini, Novart Bordeaux
 
Partenaires de l'exposition : Oxbow, Caisse d'Epargne Aquitaine Nord, i-concept, Arte, Mouvement, Radio Nova, Chronic'art, Spirit, Tsugi

 

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