Une proposition de l'Institut des Afriques
Gratuit
La rencontre sera suivie d’un brunch offert sur les terrasses du Capc
Sur inscription ICI
L’historien de la mode Khémaïs Ben Lakdhar évoque les réflexions qui l’ont mené à l’écriture de son livre sur le concept d’appropriation culturelle.

Autour du sujet brûlant qu'est l'appropriation culturelle, le débat est devenu impossible. Certains se lamentent : on ne peut même plus s’habiller comme on le souhaite, et d’autres militeraient, selon les premiers, pour que l’on fasse attention à l’origine du moindre accessoire. Constamment invoqué par les journalistes et omniprésent sur les réseaux sociaux, le concept d’appropriation culturelle sature l’espace médiatique et enflamme les polémiques. Pourtant, personne ne s’accorde sur sa signification réelle, il n’en existe aucune définition nette, et il est difficile d’y voir clair parmi les controverses et les contradictions qui l’entourent.
Dans son ouvrage, Khémaïs Ben Lakdhar retrace les origines de ce « cannibalisme culturel » : la naissance de la haute couture, l’industrialisation et les débuts du colonialisme, qui poussent les créateurs à chercher toujours plus d’inspiration en tournant leur regard vers l’Orient. Il analyse également l’évolution du concept, entre outil scientifique et arme militante.
Une rencontre animée par Emmanuelle Spiesse, chercheure en Histoire de l’art et sociologie de l’artiste contemporain en Afrique au Laboratoire Les Afriques dans le Monde
